Par Olivier BRONGNIART, Président Groupe Cost House
Les fonctions transverses au cœur de la chaîne de valeur … Un sujet qui concerne toutes les entreprises
Au regard de la compétition économique actuelle, les organisations ont largement travaillé sur l’efficacité de leurs processus métiers. Ainsi, les coûts directs sont sous contrôle permanent et font l’objet d’actions d’amélioration continue. Reste que les charges des fonctions transverses représentent une part de plus en plus importante de la structure de coûts d’une organisation et ce quelle que soit son activité.
Comment mesurer les coûts de fonctions transverses ? Comment piloter les actions de compétitivité ? Comment réaliser des benchmarks ?
C’est pour répondre à ces questions que Cost House a proposé à la DFCG de lancer un groupe de travail en 2014 dans l’objectif de construire un référentiel de coûts des fonctions transverses. Ce groupe est constitué de nombreux professionnels issus de secteurs d’activités variés : industrie, assurances, environnement, média, restauration collective, fonction publique, enseignement supérieur.
Objectifs du référentiel
Le référentiel DFCG des coûts des fonctions transverses permet de :
Faciliter la construction de modèles économiques de type « Activity Based Costing »Favoriser les benchmarks inter-entreprisesStandardiser les démarches de pilotage et de tableau de bord
Couverture du référentiel
Indépendamment des organisations et des choix de mise en œuvre de processus (organisations classiques, centres de services partagés internes, externalisation), le référentiel DFCG des coûts des fonctions transverses couvre les métiers suivants :
Un modèle polyvalent
La force d’un modèle standard est de pouvoir s’appliquer dans des environnements a priori hétérogènes. Le modèle de coûts des fonctions transverses de la DFCG a été conçu avec cette ambition. Plusieurs éléments constitutifs du modèle permettent de garantir cette polyvalence.
De la société de service à l’industrie, en passant par le secteur public
Les membres du groupe de travail, comme cela a été déjà été mentionné, sont issus de secteurs d’activités très variés, et d’organisations ayant des modes de gouvernance très hétérogènes. L’utilisation d’une approche par « activités » permet de rendre le modèle de costing indépendant des organisations et des processus, et donc d’affirmer que le modèle est applicable à tout secteur d’activité.
De la PME au grand Groupe …
Si la nature des activités reste la même indépendamment de la taille d’une organisation, le niveau de complexité, les enjeux économiques, la disponibilité d’unités d’œuvre opérationnelles et la finesse des données économiques varient fortement. C’est pour cela que le modèle a été structuré de façon hiérarchique, avec 3 niveaux de description (familles d’activités, macro-activités et activités) afin d’être adapté aux différents contextes de déploiement.
Structure du modèle DFCG
La méthode ABC (Activity Based Costing) propose une vision économique indépendante des organisations, par opposition aux méthodes classiques de comptabilité analytique, qui s’appuient sur des centres coûts, étroitement liés aux entités d’une organisation.
Chiffres clés du modèle DFCG
Le modèle DFCG couvre :
16 métiers
37 rubriques de ressources
16 familles d’activités
80 macro-activités
220 activités
62 unités d’œuvre
206 indicateurs
Vue générale du modèle
Le diagramme suivant présente le modèle à son niveau intermédiaire (macro-activité) :
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