Marie-Noëlle Gibon rappelle les fondamentaux de la création de valeur par le SI, notamment sur la base des travaux du CIGREF :
« La création de valeur est une responsabilité partagée par les métiers et les SI. Elle passe par deux vecteurs principaux :
La valeur patrimoniale
La valeur d’usage
La mesure de la création de valeur s’appuie sur un certain nombre de vecteurs :
Transformation : Quelle architecture d’entreprise et quelle architecture de SI ?
Innovation : Veille technologique et conception de nouveaux services
Planification opérationnelle : gestion du portefeuille de projets
Investissements : pilotage dynamique des investissements
Sécurité & résilience : politique et outillage de sécurité
Politique de moyens : sourcing
Excellence opérationnelle : Re-ingénierie des Processus, Accompagnement RH, Gestion du changement »
Au-delà de ce cadre conceptuel, Marie-Noëlle Gibon commente l’approche de pilotage par la destruction de valeur du SI :
« J’ai eu l’occasion de mettre au œuvre au sein de General Electric des approches de type 6 sigma. J’ai été séduite à l’époque par la capacité de construire des actions sur la base de mesures terrains (approche bottom-up), qui s’oppose à une approche systémique des systèmes qualité classiques. Quand nous avons lancé le projet avec Cost House de mise en œuvre d’une mesure de la destruction de valeur par le SI, nous avons repris ces fondamentaux, partant des observations du terrain pour aller vers les processus et les outils. »
A la question de l’audience sur le fait que cette approche pouvait être vue comme un moyen adapté à la situation de crise actuelle, la réponse est :
« Nous avons bâti cette approche bien avant la crise. Ce n’est pas un outil de « repli », mais au contraire, un outil de développement ».
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