Le domaine Telecom est certainement un des univers où le système d’information est support de la quasi totalité de la chaine de création (ou de destruction) de valeur. C’est ce que François Darbandi rappelle dans son exposé :
« Le système d’information est au cœur de la continuité des processus opérationnels critiques de l’entreprise :
Vendre des recharges
Assurer le « barring » en prépayé
Traiter des commandes et rémunérer
Activer ou renouveler des lignes
Valoriser et facturer les communications
Accueillir les clients pour traiter leur demandes …
Ainsi, deux notions gouvernent les investissements pour fiabiliser et secourir les systèmes : la durée maximale d’interruption admissible et impacts en € d’une indisponibilité, la perte de données maximale admissible et impacts en € d’une perte temporaire. »
Il est alors rappelé que la cartographie d’une part, et la disponibilité de métriques d’autre part sont nécessaires au bon pilotage de l’ensemble. François Darbandi revient ainsi sur la contribution du Système d’Information :
« Certains considèrent que le SI n’est pas critique (référence à l’ouvrage de Howard Smith & Peter Fingar – It doesn’t matter IT, Business Process Do). D’autres considèrent au contraire que les SI sont porteurs de compétitivité (« les TIC ont contribué pour près de 50 % à la croissance de la productivité de l’UE entre 2000 et 2004 » selon i2010). En réalité, il ne faut pas présenter le problème de façon dual, mais sous forme d’une chaîne, constituée des hommes, des processus et du système d’information. »
Pour finir, François Darbandi rappelle les points clés de cette chaine de création de valeur : la gestion de la complexité, le time-to-market, la capacité à mobiliser les compétences et l’analyse de la valeur au cœur des projets
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