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Injonctions paradoxales des temps post-modernes

La scène des « Temps modernes » de Charles Chaplin sur la ligne de production offrait en miroir un sentiment d’un homme dépassé par la cadence des machines. Alors que l’on inaugure une nouvelle période de notre histoire, le « post-modernisme », que dire de notre relation au temps ? La machine n’est plus visible, elle est sur notre bureau ou dans notre poche, et aussi ailleurs. Mais le temps semble s’accélérer sans que l’on puisse le maîtriser, entraînant des peurs et du stress qui, en prenant un peu de recul, en posant les choses, ne sont pas fondées. On cherche ainsi à sécuriser l’avenir, mais l’on attend le dernier moment pour engager un projet, de peur que cela ne soit pas le bon choix. Comme l’échéance vient sanctionner le projet, on va trop vite, et on trébuche. Oser risquer de démarrer des projets quitte à les réorienter ou les arrêter (comme y invite l’approche des options réelles que nous avions développées dans un article précédent), regarder un peu plus loin (une étude a montré qu’un marcheur qui consulte son smartphone marche 20% moins vite et augmente très fortement ses risques d’accidents), savoir jouer avec le temps comme peut nous l’enseigner la culture asiatique, autant de pistes pour améliorer notre quotidien professionnel.


 

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